Les chevriers du Barroux

Bernard et Christine n’auraient jamais penser devenir chevriers… Ils vivaient dans le Loir et Cher. Leurs noms les predestinaient-ils ? Christine Berger et Bernard Leroy. Leroy Berger…

Une petite annonce parue dans un journal agricole ,« cherche quelqu’un pour venir s’occuper d’un troupeau de chèvres dans un petit village du Vaucluse », va changer le cours de leur vie. Pierre Scherrer, qui plus tard introduira des lamas au Barroux, avait besoin d’aide pour son troupeau (30 chèvres et une quinzaine de brebis).
Christine et Bernard ne connaissaient rien des chèvres. Ils découvrent un autre monde, celui de l’élevage.
Le courant passe bien entre eux. Venus pour quelques temps, ils sont séduits par ces animaux et décident de rester. Pierre Scherrer leur apprend le métier et, très vite, ils décident d’abandonner le Loir et Cher et de se lancer dans l’aventure chevrière. Bernard et Christine rachètent le troupeau en 1982 et s’installent dans la ferme « La font de Pertus » (devenue depuis le monastère de l’Annonciation).
Cette nouvelle aventure a pu se faire, disent-ils, grâce aux habitants des Ambrosis, et du Barroux, qui les ont accueillis chaleureusement. Les habitants du Barroux sont heureux de voir revivre cette ferme, abandonnée depuis 15 ans Bernard et Christine décrivent leur vie d’alors comme « très rustique, simple, aventureuse et charmante ».

Vente de fromages

À la ferme tous les jours sauf le dimanche, de 17h a 19h.
955 Chemin des Ambrosis
84330 - LE BARROUX

Les lamas du Barroux

Originaire de La Réunion, Marie est arrivée au Barroux en 1986 pour apprendre l’art du filage et du tissage à la main. J’ai tout de suite été séduite par le travail de la laine et l’activité autour de la ferme dit-elle avec un charmant sourire, un peu réservée et aussi belle que la nature qui l’entoure : calme, isolée, sauvage, loin de la civilisation urbaine.

Ma vie n’est n’est pas facile tous les jours, mais au milieu d’un tel environnement, on l’accepte car la beauté élève, continue-t-elle ! C’est avec avec Pierre Scherrer que Marie a découvert le lama, cet animal étrange, plus fascinant qu’attachant, mais toujours déroutant, originaire d’Amérique du Sud, et capable de s’adapter partout. Élevés ici pour le débroussaillement et leur laine, les lamas (15 femelles et 5 mâles) vivent en liberté dans les 33 ha de la propriété, dirigés par la femelle chef car les lamas ont un système matriarcal. Mais ne dirige pas qui veut !

Les Lamas du Barroux

Marie Scherrer
N° 685 chemin de Choudeirolles
84330 Le Barroux
Tél : 04 90 65 25 46
Site internet.

Jeune agriculteur

Élégant, sportif, il aime faire la fête, aller au cinéma et a choisi de continuer la tradition familiale en devenant agriculteur.

Fils, petit-fils et arrière-petit-fils d’agriculteur, Julien est le représentant de la cinquième génération à travers les familles Nicollet, Bouquet et Isnard, du côté maternel.
« Je suis tombé dans l’agriculture dès ma plus tendre enfance, me dit-il, maman mettait mon berceau dans la voiture, sous un arbre, pendant qu’elle taillait, cueillait, vendangeait… » Après un BEP au lycée agricole de Serres, Julien apprend le métier avec sa mère, Line, et ses grands-parents, Michèle et Lulu, comme aide familial.

Cette expérience familiale lui permet d’allier le savoir-faire ancestral aux techniques modernes, poursuivant ainsi l’aventure de ses aïeux. Son arrière-grand-père labourait avec le cheval, ses grands-parents ont connu la mécanisation, dans les années 60. Ce sont eux, Michèle et Lulu qui, grâce à leur travail et au progrès (la mécanisation permet d’en faire plus en moins de temps) ont agrandi l’exploitation en achetant des terres. Les Isnard, mère et fils, en GAEC depuis 3 ans, ont maintenant 10 ha de vignes, 1 ha d’oliviers et 4 ha d’abricotiers, ils pratiquent une agriculture raisonnée. Le travail est facilité grâce aux broyeurs, rotovators, sécateurs électriques et autres…
Mais la vie d’un agriculteur n’est pas aisée, c’est la terre qui commande, il faut travailler au bon moment, suivre attentivement les caprices de la méteo, se lever tôt et parfois se coucher tard... être seul dans son champ avec les cigales ou les oiseaux pour seuls témoins !